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Présentation d'une démarche.
Artiste peintre à Strasbourg, Martello est un
peintre contemporain, un peintre artiste. Il fait de la peinture
contemporaine: de la peinture contrapuntique. C'est donc un artiste
peintre contemporain et contrapuntique.
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contrapuntique (adjectif)
Qui a rapport au contrepoint.
> contrepoint (nom masculin)
Art de composer la musique à plusieurs parties, en superposant les
dessins mélodiques . Musique composée selon ces règles . Motif qui se
superpose à un autre en ayant une réalité propre.
Sortie de son atelier d'artiste, une
production, ou plutôt des productions, des générations d'>images
numériques, des images numériques. Une critique, des critiques, un
critique d'art, des critiques d'art, tout cela pour tester, installer un
niveau de référencement, pour que celui qui cherche le peintre Martello
cesse de tomber sur d'autres choses, d'autres personnes, sans rapport avec
la peinture, ou bien encore avec le design industriel, cette activité d'>agence
de design qui le fait vivre à côté de la peinture.
Il peint donc avec de l'>acrylique,
mais aussi à l'>huile,
ou à l'>aquarelle,
ou même au>
pistolet à colle chaude. Tout ce qui peut laisser une trace est
susceptible de l'intéresser. Il aimerait aussi que ces traces soient
visibles par d'autres. Sur Internet, ce sont les mots qui dirigent, non la
multiplicité de la couleur d'un site. Cela viendra peut-être. En
attendant, le peintre, l'artiste peintre Martello écrit pour se faire
connaître, pour que ses peintures, sa peinture se trouvent sur le réseau
des mots-clefs. Sa peinture parle du monde, des autres, et de Martello. Il
répète inlassablement cette complexité en réalité si simple qu'est la vie,
regardée par un être qui s'extériorise par la volonté de donner à voir.
Les oeuvres de Martello ne se laissent pas
facilement approcher. On est loin de l'immédiateté des images d'un Andy
Warhol ou d'un Roy Lichtenstein, conduite plutôt utilisée dans son travail
de graphisme. Pourtant, prendre le
temps de regarder, de s'approprier ses oeuvres, conduit doucement à
l'organisation des perceptions. Arrive le moment où la peinture, la
sculpture, l'oeuvre, l'objet artistique (en fait, il ne sait ce qu'est
l'Art, ni la Peinture avec un grand P, ni ce qui mérite aux yeux des
autres, d'être posé sur un piédestal). Pff, c'est long! Arrive le moment,
où l'oeuvre s'équilibre à nos sens, où l'on s'aperçoit que ce qui était de
prime abord une complexité, se simplifie, s'organise dans une évidence, où
les formes, les couleurs, les reliefs se positionnent justement.
Peindre, prendre des couleurs posées là, et
façonner, geste après geste, une réalité nouvelle, un objet unique et non
reproductible, lui apparaît plus simple que de trouver les mots qui
exprimeraient ces réalités que sa culture, sa raison, consciemment et
inconsciemment, ont élaborés aux fils du temps, de l'expérience et de la
recherche d'une vérité qu'il sait personnelle et voilée.
Il en expose ainsi les mécanismes et
participe en retour aux paradigmes de la société qui l'a modelé. Il
prolonge un fils de vie (le sien) par une production d'objets matériels:
peintures sur toiles, sur cartons, sur bois, sur papier, sur objets
récupérés, des objets domestiques tels que des chaises, des verres (qu'il
grave ou peint à l'occasion). Egalement sur des pièces, des choses
diverses et variées, des fragments d'autres systèmes qui trouveront dans
ses mains de nouvelles résonances, de nouvelles transformations.
Ou immatériel:
Peintures virtuelles sur Internet, photographie numérique, dessins
informatiques, illustrations, sites web, galeries virtuelles de peintures,
compositions abstraites ou figuratives.
Tous les moyens, les médiums sont susceptibles de l'intéresser. L'acte
n'étant finalement qu'une question d'opportunité, de possible réalisable.
Pour Martello, difficile de parler d'Art, dans le sens d'une discipline
tendant vers une sorte de perfection : il n'en voit simplement pas
l'intérêt. Bien sûr l'expérience des formes, des couleurs, de la matière,
sa culture de l'espace, même l'histoire de tout cela. Mais c'est plus un
survol d'apprentissage qu'une volonté d'emmagasiner des données. Son
avancement pourrait ressembler à celui d'un de ses animaux préférés : le >jacana. Cet oiseau se singularise par ses grands doigts qui lui
permettent de se déplacer sur les nénuphars, (revoir Monet) Un fois
intimement compris, la réalité épuisée par la suffisance de sa
connaissance, le cycle accomplit, le bond s'impose, impérieux, nécessaire.
Il m'a raconté comment il avait lacéré une toile encore fraîche de
peinture avec un cutter. Comment il était passé au travers, se bariolant
ainsi de couleurs de la tête aux pieds. Et comment patiemment, il l'avait
recousue, repeinte, et nommée ">le
repos du guerrier".
A l'approfondissement d'un savoir faire, il préfère l'acceptation des
multiples: sorte de nomade existentiel, préférant le chemin au territoire,
mais sachant que l'on ne fait que deviner ce que l'on ne connaît pas.(Mais
un peu comme dirait Gabin, ça, il le sait)
Il a en lui le presque rien dont parle Jankélévitch, ce qui le porte
parfois à s'entêter sans pouvoir argumenter, soudainement handicapé de
parole, ou simplement las d'expliquer encore son évidence confuse au
vocabulaire ingérable, impuissant à lever ce voile qui sépare sa vision de
l'autre.
Parler de soi pour laisser parler la
peinture: un non-sens obligé.
21/02/2006
Jeu de mots clés pour référencement aux moteurs de recherche.
Réalisation
agence
martello-design.com
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