l MARTELLO l Artiste peintre: Strasbourg, Eric Martello, peinture
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La marchandise idéale, le rêve lucratif.
Le problème est la motivation, la création d’une spirale constructive qui pourrait porter. « le sommeil de la raison engendre des monstres ». C’est bien de cela qu’il s’agit, sauf que ce n’est pas un sommeil, mais une façon de penser irrationnelle qui dirige, s’élabore de manière chaotique en l' esprit.

“Sinon on ne produit que de la pensée”

Le monde se dresse alors, exigeant, immense, sans réponses, sans repos. Il m’entoure et me pénètre malgré ma résistance, mon refus, ne laissant vierge que de ma moelle, ultime matière qui distillera plus tard son suc en mon esprit. Cette moelle que je ne peux saisir, cette moelle qui m’a construit et me dirige, sans me dire que je suis maître à bord. Je laisse ainsi à de vagues cellules les choix de ma destinée. Auto-pantin d’un flux chaotique.

Elle s'appelait Maraja. Elle passait ses nuits dans les bars de la vieille ville, ici, à San Sébastian. L’Oxomya, le Barja Bar, et parfois, pour l’exotisme cérébral, elle poussait jusqu’au Tanger Bar. Elle avait toujours sur elle un flacon d’encre noire, dont elle versait quelques gouttes dans tous ses verres : “ pour savoir où je vais” disait-elle. Je l’avais rencontrée une fois, où, rentrant de l’aquarium, près du port, après une visite à plus silencieux que moi, un cirque joyeux m’attira vers le comptoir. Pas désemparé, je pris une bière. Elle semblait étrangère, pas d’ici. Pourtant, on aurait dit que personne ne la voyait. Elle dansait les yeux mi-clos, un sourire apaisé sur les lèvres. Et semblait invisible.Quelque chose de cassé, d’imprévu. C’était comme une attente non dite, sourde d’improbabilité, une attente dont on ne désire pas vraiment la fin. Et puis, on s’habitue à elle, qui vit en marge, toujours présente, mais jamais imposante.Maraja : elle déchire la fine ligne, entre dans le texte, déplace l’ordre des choses, chamboule cette page trop bien écrite. L'effrayant; c’est de sentir la joie de sa venue. Comme une force qui aurait trop attendu, une cométe qui ne voudrait plus filer, un brasier fou de maturité. C’est une parole que j’avais oublié de dire; il n’y avait sans doute personne. Ou peut-être le silence, tout juste. Une parole que je réinvente à chaque instant de son absence, de son impossible venue. Une parole qui hurle en moi, me déchire, me réduit et m’explose. Une parole toute simple. Et pourtant, je crois avoir déjà un silence de trop, un non-dit, une erreur. Comprendra-t-elle, si je lui explique ?
La reine est apparue.

D’ici peu, le regard se brûlera aux méandres insoutenables.

La reine se fige dans sa pose érotique.

D’ici, mon regard s’affole et cherche repère.

La reine tourne sa tête.

Premier réflexe, première fuite.

Rien qu’un coeur saignant.

Penser Je croyais je pense Je crois je pense Il me semble Elle me semble Il me semble je repense A y repenser ,je crois ...

Au loin la folie journalière le tribu existanciel et les soucis de la survie le présent aux dieux coloré s'affiche enfin et peut-etre ses ambitions mortifères large ghetto aux airs de jouissance je crache sur la cage claque des mainset les montre au vide sidéral.

#Site Atelier virtuel n°1

#Site Atelier virtuel n°2

Les façades des bâtiments lui semblaient toujours trop lourdes, pesantes, étouffantes. Il n’arrivait pas à aimer cette ville. Ses déambulations le ramenaient systématiquement chez lui, avec cette impression de gâchis, d’incapacité, de nullité, qu’il faudrait absorber, digérer, vomir.

Alors, les vagues diffuses du sommeil lacéreront sa veille de cafard, des restes de pensées tourneront les piques au sein de blessures inconnues, des velours sombres le traîneront vers un repos frappé d’incompréhensions, où se forge encore et encore un espoir d’éveil.

J’ai besoin d’un plan

où vais-je ?

un type dans une ville, angoisse nocturne,,,,et ?

Je raconte l’histoire d’un je qui veut écrire un livre.

Et “je” veut écrire un livre parce que le silence de sa solitude est trop pesant. Le souvenir d’un amour perdu, des mots qui jaillissaient avec lui, grâce à lui, ne s’est toujours pas remplacé, recouvert, amoindrit. “Je” pense qu’avec les mots retrouvés, il glissera cette épreuve interne, la transformera, la remodèlisera dans l’expulsion latérale d’une souffrance qui s’étouffe de silence.

Je disait «je t’aime»

Je t’aime. Mais tu n’existe plus.

Alors il fait comme si.

Les paysages d’ocres rouge se lovent doucement dans le paysage encore stéril. L’eau y est absente depuis trop longtemps. Les oiseaux déserteurs ne vibrent plus l’air jadis si porteur et léger. Les âmes mortes sont mortes. Le souffle humide commence à peine.

Un volcan était né ici. De sa terre brûlée, des songes d’amour avaient éclos, prospérés, puis, sans autre raison qu’un oubli généré, l’oubli. Sec.

Un lézard.

Le souffle humide installe sa rosée. Presque une odeur, pas encore.

Il cherche dans les souvenirs périphériques d’un relation morte, des résurgences de bonheur. Contre une miette de rêverie, un pain de pierre.

Jean tente de se secouer. Il aimerait passer au dessus de tout cela, passager d’un avion mou dont la promesse des paysages à découvrir est plus belle, plus facile à regarder que ceux-là, derrière, déjà vus, déjà sentis, voilés de roses.

Parfois l’agitation. Il remet en place ce qui compose sa vie. Les travaux à faire ou à finir. Les tâches multiples à exécuter. Son élan se brise rapidement.

Trop faible face aux questions existentielles qui le bombardent, le cernent, lui miroitent insidieusement qu’une autre solution existe. Sorte de miracle issu d’une autre disposition d’esprit, de regard sur le monde. Mais transformer le monde en objet, en système, le diminue de tout attrait, de toute saveur, et expose son flanc déjà fragile aux vers de l’à-quoi-bon.

Parfois, aussi, il semble se borner à réaliser quelque chose dont il espère de la satisfaction.

Pareil. N’arrivant pas à abandonner ce qui le ronge, son activité piétine, avance dans la douleur, dans l’attente de retrouver l’angoisse et le miracle qu’il s’est promis.

Pourtant, tout n’est pas sombre. Il y a aussi ces moment d’oubli, de re-direction de pensée qui font que le brouillard prend sens. Que les pas semblent faciles, mus par une énergie resurgie soudainement, mystérieusement, sorte de saut, de sursaut vital. De cet état, les choses avancent mieux. Des projets se dessinent, s’insinuent, prennent des bases qui ne pourront que grandir. Que vienne le doute, que vienne cette vision sur ce saut inexpliqué, incompris, ce passage opaque qui va du désespoir à l’élan. Si Jean ne l’explique pas, ne le connaît pas, qu’elle peut être la barrière, le garde fou qui le protégera, quand dans son agitation, il repassera par là ? Quand il s’apercevra, quand il regardera, l’angoisse aux tripes, au coeur, au corps, qu’il est de nouveau au dessus de l’abîme, du vide, de l’inextricable?

Fi des projets! Le seul qui tienne, c’est ce monde inconnu. Cet invisible qui coexiste et ne se révèle pas. Cet univers où il FAUT pouvoir mettre pied! Cet obsession remplit sa vie. Triste, il subit dans la souffrance cette possession de lui. Enthousiaste, il ne rêve que de s’y brûler. Electron fou, papillon halluciné à l’halogène carbonisant.

Il existe
quand tu es près de moi
un livre ouvert aux vents tournants
où le soleil sans orgueil
vient reflèter sa chaleur
sur les micas scintillants
il fallais rever
il fallait ces chimères
il fallait grandir l'espace
au dela de l'imaginaire
cette prison ultime
ce leure assassin

musique qui devient cri
couleurs soudainement enlaidies
retractation implosion
reste la violence
cette rouge douleur
cette hecatombe de toi

les mots ramassent
les mots absorbent
les mots sillages
accompagnent ton depart
condensent tes souvenirs
en passages d'oubli

Textes à suivre

Je veux ecrire sur la peinture
celle que je peints
que je cherche
J'ai pensé à toi lorsque je suis passé près de là. Tu étais quelque pars, proche et loin, un songe délicat.
J'ai mis la main par la fenêtre, l'ai carressé.
L'air filait entre mes doigts.
Puis, l'autoroute s'est étiré dans la plaine.
Strasbourg s'est dévoilé.
Strasbourg m'a avalé.

Les paysages d’ocres rouge poussent à l’écran blanc des nuits blanches.

Un lezard se promène qui voudrait raconter ce qu’il sait. La nuit en impression négative se parre de petites étoiles noires et scintillantes.

Petits mots trop loin, petits mots illisibles. Le lézard s’en souvient.

«Je me souviens surtout d’avant. Avant que tu ne t’estompes, avant que ta fortune ne me recouvre, dorure d’airain, comme un sel argentique, piqué au mur boucané de ton antre.

Je me souviens de ta douceur, de ta patience, de ton écoute au sortir de mes mots. Ta capacité à l’analogie, qui te montrait autre chose que mon discours, qui sautait devant, parfois, pour mieux s’attarder.

Parle moi encore Jean, je n’aime pas cette poussière...

Et elle me cache de ton soleil.»

Site : Meetic.

Peudo : Yaka67

Pour retrouver des mots, Jean se greffe sur le réseau des esseulés.

Des visages et des visages défilent verticalement sur l’écran soudainement chargé d’émotions.

Visages anonymes,pseudonymes. Comme un titre. Presque un résumé. Qui est derrière «mtendresse, chamapy, tetenlair, alionouchka, ou encore esprit88»? Tant d’histoires possibles,tant de destins à partager, peut-être.

Presque trop. Et comment écrire. Quelle stratégie pour cette course en solitaire.

D’abord timidement, tendre quelques perches, quelques envois. Aux plus beaux visages, aux plus prometteurs. Ceux où spontanement le desir de carresser, de saisir, de sentir, de rever se manifeste, s’impose, et se prolonge aux critères de sélection.

Et voila Zeena.