Le développement d’Internet modifie la transmission du savoir.
De même que dans la société d’avant maintenant, celui qui ne se rend pas visible n’existe pas.
Si les schémas classiques de diffusion fonctionnent encore (publicité, mailing…) il est important de préfigurer les nouveaux processus de diffusion.
Ceux-ci sont de plus en plus véhiculés par les internautes eux-mêmes, sorte de bouche à oreille électronique planétaire. C’est la pertinence de l’information qui crée sa diffusion.
Une information est un contenu divulgué.
Elle est principalement transmise par quelques mots d’approche que j’appellerais « light slogan », difficilement repérables. Ce light slogan est de plus protéiforme, ectoplasmique. C’est le sens donné par l’internaute qui est communiqué par les moyens à sa disposition (texte, photos…) Il peut également changer d’un internaute à l’autre. Tel envoie une photo, l’autre un lien, l’autre le réécrit en texte, l’autre par sms…
On voit ici toute l’importance d’une méta donnée. Son choix est crucial et doit faire l’objet de toutes les attentions lors de sa création.
Cette méta donnée (chapeaux d'informations) doit pouvoir couvrir au mieux les sens véhiculés par les informations que l’on souhaite diffuser.
Il y a donc nébuleuse de signes convergeant vers ces informations, ce savoir recherché.
Comment faire en sorte de satisfaire ce chercheur d’infos qu’est devenu l’internaute ?
Le retour, rémanence du chemin, suppose un contact établi, un chemin repéré.
Le logo bannière. Suppose également un contact établi, mais la mémorisation de l’internaute est différente, éventuellement plus durable. Son efficacité dépend selon moi de son adéquation entre le signe et son message, et par rapport aux informations véhiculées.
Un logo sans discours n’est rien. Par contre
un logo éclairé par les savoirs qu’il a permit devient un repère précieux, que ce soit dans l’espace public, l’espace privé, ou Internet.